Bugatti T57 SC Atlantic 1937
2021
(Voir site Bugatti pour d'autres photos)
Bleu & Noir
Echelle 1/8
Largeur AR & DV 220 mm
Largeur AR entre axes roues 175 mm
Largeur DV entre axes roues 175 mm
Longueur 550 mm
Hauteur 185 mm
Empattement 360 mm
Poids 2,9Kg
Grise
Echelle 1/7
Largeur AR 220 mm
Largeur DV 210 mm
Largeur AR entre axes roues 180 mm
Largeur DV entre axes roues 170 mm
Longueur 600 mm
Hauteur 215 mm
Empattement 400 mm
Poids Kg
Nombre cylindres et type : 8 cylindres en ligne
Position : Longitudinal AV
Cylindrée : 3257 cm3
Alésage : 72 x 100 mm
Rapport volumétrique : 8,7 / 1
Puissance max : 200 ch à 5400 Tr/mn cv
Puissance fiscale : 19 cv
Vilebrequin : 6 Paliers
Alimentation : 1 Carburateur inversé double corps + compresseur
Distribution : 2 Arbres à cames en tête - 2 soupapes en tête par cylindre allumage :
Magnéto haute tension Scintilla-Vertex
Refroidissement : Eau par pompe
Graissage : Carter sec + 2 Pompes
Équipement électrique : Batterie 12 V
Type d'embrayage : Monodisque à sec renforcé
Boite de vitesses : Mécanique
Nombre de rapports : 4 (+ marche arrière)
Transmission aux roues : Propulsion AR par arbre - pont - différentiel
Type de direction : Vis sans fin et roue hélicoïdale
Pont AR rigide
Suspension avant : Ressorts à lames semi-elliptiques - amortisseurs De Ram
Suspension arrière : Ressorts à lames quart-elliptiques inversés - amortisseurs De Ram
Commande freins : Mécanique par câbles
Freins avant : Tambours
Freins arrière : Tambours
Freins parking : Aux roues arrière
Jantes : Rayons métalliques fil
Pneumatiques : 18 x 5,50 – (6.00x18)
Châssis longerons - traverses - entretoises en tôle d'acier emboutie
Longueur :
Largueur : 157 cm
Hauteur :
Empâtement :329 cm
Voie avant : 135 cm
Voie arrière : 135 cm
Poids à vide : Châssis 950 kg
Vitesse max : 200 km/h
Date 1ère présentation : 1937
Date de fin de production : 1938
Elégant, sportif, luxueux et rare.
Le Coupé Type 57 SC Atlantic n’est pas seulement une des légendes de Bugatti, elle est sans doute la plus grande.
Quatre voitures seulement ont été produites entre 1936 et 1938.
Trois de ces extraordinaires coupés existent encore.
Ils sont considérés comme les voitures les plus recherchées au monde.
Depuis près de quatre-vingts ans le monde de l’automobile est à la recherche du quatrième Coupé Atlantic.
« L’Atlantic fait partie des icônes de la longue tradition de Bugatti.
En termes d’élégance, de qualité et de performances, le coupé Atlantic était unique à son époque et le reste aujourd’hui encore.
Le fils d’Ettore Bugatti, Jean, a commencé à moderniser la politique de la marque de luxe vers 1930.
Au lieu d’une multitude de modèles différents, il a développé un modèle de base à partir duquel il a dérivé plusieurs variantes.
Bugatti a conçu la Type 57 en tant que voiture de série et variante de course, le grand tourisme ultime.
La gamme comprenait diverses motorisations et carrosseries telles que Galibier (berline à quatre portes), Stelvio (cabriolet), Ventoux (coach) et Atalante (coupé).
À l’arrêt de la production en 1940, environ 800 Bugatti Type 57 de toutes versions avaient quitté l’usine.
Le nombre exact est inconnu, mais le Type 57 reste à ce jour le modèle Bugatti avec les chiffres de production les plus élevés.
Une carrosserie à couper le souffle
Bien entendu, cela ne s’applique pas à l’Atlantic.
Quand il est apparu pour la première fois, sa carrosserie était déjà d’une beauté frappante et raffinée.
Les roues se détachent de la carrosserie et le capot moteur est extrêmement long pour une voiture d’une longueur totale de seulement 3,70 mètres.
La partie arrière descend dans un ovale se déployant jusqu’au sol.
Six minces sorties d’échappement complètent la vue arrière.
La particularité la plus remarquable de la voiture est certainement la nervure centrale de tôles qui s’étire longitudinalement depuis le sommet du radiateur à l’avant jusqu’à l’extrême pointe de la poupe. Comme la crête dorsale d’un animal fabuleux.
Des centaines de rivets maintiennent les tôles en place.
Les coupés Atlantic ont été développés à partir du prototype unique « Aérolithe », également appelé « Coupé Spécial » ou « Coupé Aéro ».
Pour la carrosserie de l’Aérolithe, châssis # 57 104, Jean Bugatti a utilisé de l’Elektron.
Alliage de magnésium (90%) et d’aluminium (10%), l’Elektron développé en 1908 par une société allemande, est réputé pour sa légèreté et sa robustesse, mais également pour la difficulté à le travailler et ne pouvait, à l’époque, être soudé.
C’est pourquoi Jean Bugatti fera riveter les pièces de carrosserie, créant ainsi la fameuse crête dorsale.
Pour les Atlantic de « production », Bugatti utilisera l’aluminium mais conservera les rivets pour les pièces de carrosserie.
Les portes se prolongent dans le toit pour faciliter l’entrée et la sortie des passagers.
Les phares des deux premières voitures sont intégrés aux ailes tandis que les deux suivantes voitures disposent de phares séparés.
Les quatre automobiles se différentient par un certain nombre de détails – chaque modèle est unique.
« Le Type 57 SC Atlantic est un manifeste de conception de Jean Bugatti.
Les proportions époustouflantes de ce chef-d’œuvre étaient tout simplement incomparables à l’époque et fascinent encore de nos jours grâce à leur élégance
Dans les grands concours internationaux pour voitures historiques telles que le Concours d’élégance de Pebble Beach en Californie, ces modèles ont remporté de nombreux prix au cours des dernières années.
« La nervure centrale en aluminium riveté divisant l’entièreté de la carrosserie demeure encore actuellement une caractéristique esthétique exceptionnelle de la voiture. Unique et élégante ».
Le coupé Atlantic est propulsé par un huit cylindres en ligne puissant et silencieux de 3,3 litres avec une puissance maximale de 200 chevaux.
La vitesse maximale était de plus de 200 km/h – à une époque où les carrioles tirées par des chevaux occupaient toujours une place importante sur de nombreuses routes.
« Bugatti a été révolutionnaire et moderne durant de nombreuses années. Cela n’a pas changé ».
Le patronyme Atlantic a été choisi en l’honneur de l’ami de Jean Bugatti, Jean Mermoz, qui fut le premier (en 1930) à réussir la traversée de l’Atlantique Sud par voie aérienne. Mermoz disparut en 1936, lors d’une traversée de l’Atlantique Sud.
Uniquement trois voitures construites pour des clients
Bugatti n’a vendu à ses clients que trois exemplaires d’Atlantic, toutes fabriquées à la main.
En 1936, Bugatti construisit le premier modèle pour le banquier britannique Victor Rothschild, à l’origine sans compresseur, en gris-bleu.
Ce véhicule, au numéro de châssis #57 374, est maintenant connu sous le nom de « Atlantic Rothschild ».
La troisième voiture construite, « Atlantic Holzschuh », portant le numéro de châssis #57 473, a été livrée à l’homme d’affaire parisien Jacques Holzschuh en octobre 1936.
Le deuxième propriétaire de la voiture, un collectionneur, est décédé des suites d’un accident survenu à un passage à niveau.
La Bugatti a été complètement détruite.
Des décennies plus tard, elle a fait l’objet d’une restauration complexe, bien que le moteur n’ait pu être sauvé.
Le créateur de mode Ralph Lauren est le propriétaire du dernier coupé Atlantic produit avec le numéro de châssis #57 591, la « Atlantic Pope » a été achevée en mai 1938 – son premier propriétaire était le britannique Richard B. Pope.
Jean Bugatti a fait construire le deuxième coupé Atlantic pour son usage personnel.
Lui seul et quelques amis choisis, principalement des pilotes de course Bugatti, avaient l’honneur de s’asseoir derrière le grand volant du coupé au numéro de châssis #57 453.
« La Voiture Noire » avec pare-chocs avant et portes basses était utilisée comme modèle pour les photos dans les brochures et comme voiture de démonstration pour des salons automobiles tels que ceux de Lyon et de Nice.
Contrairement aux autres modèles, il ne reste aucune trace de cette voiture depuis 1938.
Jean Bugatti peut avoir vendu la voiture à un ami, mais il est plus plausible qu’elle ait été déplacée vers une région plus sûre de la France lorsque l’armée allemande a envahi l’Alsace.
Cependant, une chose est claire : à ce jour, le deuxième coupé Atlantic produit n’a pas été retrouvé.
Sa disparition est l’un des grands mystères de l’histoire de l’automobile.
Les experts estiment la valeur de la Bugatti Atlantic « La Voiture Noire » à plus de 100 millions d’euros, à la condition qu’elle réapparaisse un jour…
Bugatti 57S Atlantic « Rothschild » : châssis #57 374 (1936) (Peter Mullin)
Bugatti 57S Atlantic « La Voiture Noire » : châssis #57 453 (1936)
Bugatti 57S Atlantic « Holzschuh » : châssis #57 473 (octobre 1936)
Bugatti 57S Atlantic « Pope » : châssis #57 591 (mai 1938) (Ralph Lauren)